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Les 7 jours de Simon Labrosse
Comédie de Carole Fréchette

« Au commencement était Simon et Simon était sans emploi. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, tous les espoirs étaient permis. Le matin du premier jour, le taux de chômage est à 10,4% et les taux d’intérêt aussi. Simon se dit que pour une coïncidence, c’est toute une coïncidence et que c’est sûrement son jour de chance. »

Simon est sans emploi, mais ne se décourage pas. Chaque matin, il invente un nouveau métier pour s'en sortir et remplir le vide de sa vie. Il se fait tour à tour cascadeur émotif, finisseur de phrases ou allégeur de conscience. Pour faire part de ses idées formidables au monde, ainsi que pour payer son loyer, il décide de mettre en scène sept jours de sa vie, épaulé par deux compagnons. Oui mais voilà, Léo, son vieil et seul ami, est maladivement négatif et Nathalie, rencontrée via une petite annonce, est obnubilée par son extraordinaire vie intérieure. Rien ne va alors se dérouler comme Simon l'avait prévu...

Derrière cet argument ludique, Carole Fréchette nous parle, à travers la quête désespérée de Simon, de la solitude et de la difficulté de trouver sa place dans notre monde actuel. L’alliance de la situation dramatique de Simon, de l’humanité des personnages, touchants et poétiques, et de l’écriture drôle et rythmée de Carole Fréchette, fait des Sept Jours de Simon Labrosse une pièce marquante, dont on sort le sourire aux lèvres.

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L’auteure​


Carole Fréchette est une auteure québécoise renommée. Comédienne de formation, elle a touché à plusieurs facettes de l’activité théâtrale, notamment à l'enseignement, l'organisation de festivals, la critique. Elle se consacre à l’écriture depuis une quinzaine d’années. Ses pièces, traduites en 14 langues, sont jouées un peu partout dans le monde.


Les Sept Jours de Simon Labrosse est jouée pour la première fois au Québec en 1997 et deux années plus tard en France. L'oeuvre est adaptée pour la télévision et finaliste au prix du gouverneur général, comme le sont aussi deux autres de ses pièces, La Peau d’Elisa et Jean et Béatrice. Elle reçoit par ailleurs de nombreuses récompenses, au Canada et à l'étranger, notamment pour Les Quatre morts de Marie ou Le Collier d’Hélène.

 

 


Note d'intention​


Les Sept jours de Simon Labrosse est une pièce politico comique qui fait écho à notre monde actuel, en empruntant tous les thèmes : l’espoir, la déception, la maladie, la crise, l’amour. Elle fait un état général de notre quotidien sans moralisme. L’auteur nous raconte notre vie par le biais de personnages atypiques et complexes. Voilà pourquoi nous avons voulu partager cette aventure avec un public.

 

Mon objectif était de représenter sur scène une pièce qui m’avait fait voyager pendant sa lecture. J’ai pensé, rapidement, pour cette mise en scène qu’il fallait rester dans une situation « réaliste ». En effet, les personnages étant des « acteurs » amateurs, j’ai travaillé avec la compagnie Sans Lézard sur l’action concrète que demande ce genre de pièce, mais aussi sur la fluidité des situations. Il fallait surtout éviter de « jouer », de chercher autre chose que ce que vivent les personnages pour les incarner sans faux semblants : fragiles, drôles, touchants.

La pièce commence par du théâtre dans le théâtre, une rupture qui anime toute la dynamique de cette histoire. Il fallait, donc, que dès le départ le public comprenne l’enjeu de Simon et les risques que prennent les personnages. Aussi la mise en scène se base-t-elle surtout sur l’univers de Simon, Léo et Nathalie. J’ai voulu que leurs réactions soient les moteurs de la pièce et que la vie les rattrape sur la scène.

Afin de démystifier le cadre « théâtral » et de rester dans l’univers des personnages et de leurs histoires, nous avons créé une mise en scène et un décor modulable, adaptable dans n’importe quel endroit. Car le noeud de l’histoire commence ici sur un théâtre de fortune. Le décor est construit avec les moyens du bord comme une troupe qui n’aurait pas de production, comme nos personnages.


C’est dans cette situation un peu bancale que notre mise en scène prend vie. C’est en s’alimentant des imprévus, des rebondissements, de leurs centres d’intérêt, de leurs maladresses que Simon, Léo et Nathalie se perdent devant nous pour ne laisser que le meilleur d’eux mêmes.

 

 


Les personnages​


Simon Labrosse, inventeur de génie, écrivain, metteur en scène, comédien et injustement sans emploi ! Mais ça devrait pas durer. Il travaille très fort pour s’en sortir. Vous allez voir, avec ses amis, il va vous présenter sa vie. Enfin, pas toute sa vie. Il y a bien pensé, pis il s’est dit : sept jours, c’est juste assez. Vous allez voir, sa vie c’est passionnant ! Grâce à cette pièce formidable, il va pouvoir payer son loyer et partir rejoindre son amie Nathalie, partie en Afrique aider les plus démunis.

 

Léo est négatif. Il haït tout le monde et ne croit en rien. Quand il était petit, il a reçu une brique sur le cortex. Depuis, il ne peut plus prononcer un seul mot p…, p…, p… S’il a fini par accepter de jouer les rôles d’hommes antipathiques et détestables dans la vie de Simon, c’est pour payer son opération aux Etats-Unis. Dans la vie, il écrit des poèmes sombres et déprimants, des poèmes infects et dégueu…

Nathalie est jeune, pétillante, avenante... Elle prend des cours de bouche et de fonctions vitales pour son épanouissement personnel. Simon l’a recrutée par petite annonce pour jouer les rôles féminins dans sa vie. C’est pas les rôles les plus intéressants, mais ça fait rien, elle les joue avec beaucoup de conviction, car elle est quelqu’un de très profond. La vérité, c’est qu’elle est ici pour nous parler de sa vie intérieure, tellement exceptionnelle qu’il y a un producteur américain qui va peut-être lui acheter les droits.

Renseignements et tournées :

Hélène Morguen : 06 73 15 88 38

sanslezard@gmail.com  

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